Au calvaire
Jean-Francois Bussy
Ils le menèrent comme un brigand hors de la ville qu’il aimait. Ils le clouèrent de coups violents, lui qui annonçait la paix. Il s’est livré, il n’a rien dit, en agonie, souffrant.
Le sang coulant du calvaire Répandu sur nos cœurs, Enlève chagrin et misère, Purifie le pécheur.
Alors sa tête il a baissé : Voici tout est accompli. Le ciel, la terre ont tressailli quand Jésus a expiré, De Dieu son Père abandonné, payant pour nos péchés. Comment comprendre amour si grand se donnant de lui-même, Qu’un Dieu si saint et si puissant expire en solitaire, Mourrant au bois bien qu’innocent, de tous portant la peine.