C’était toi
François Reymond
Le ciel et les étoiles, c’était toi. Ces couleurs sur la toile, c’était toi. Ce vent gonflant ma voile, c’était toi. Depuis le premier jour, c’était toi. La voix dans le silence, c’était toi. La paix dans la souffrance, c’était toi. Cette douceur immense, c’était toi. Dans chacun de mes jours, c’était toi.
Et quand je vois le ciel, les traces de tes pas, Que suis-je, ô Éternel, pour que tu penses à moi ? Quand se posent mes yeux sur ton immensité, Que toujours, ô mon Dieu, j’en reste émerveillé !
La création du monde, c’était toi. Le temps qui suit sa ronde, c’était toi. Cette joie qui m’inonde, c’était toi. Depuis le premier jour, c’était toi. Dans les rires d’un enfant, je te vois. Le regard d’un passant, tu es là. Dans la main qui se tend, je te vois. Si j’ouvre un peu les yeux, tu es là.
Au créateur du ciel, au Dieu de l’infini, Soient la gloire éternelle et le fruit de nos vies. Que nos voix, comme un chœur, s’élèvent jusqu’à toi Pour louer la splendeur d’un si grand Dieu que toi.