J’élève
Samuel Olivier
Me voici, je m’abandonne, Premier des pécheurs et dernier des hommes, Né de la poussière, aimé d’un roi, Le roi de l’univers, aimé de toi. À genoux, mon cœur se noie quand je contemple la croix.
Et j’élève les mains pour lesquelles tes mains furent transpercées. Et j’élève mon cœur, pour lequel ton cœur dut s’arrêter. Et j’élève ma voix, le fruit de mes lèvres Comme un chant d’amour pour toi.
Me voici, et ma vie commence, Moi qui méritais la mort pour sentence. Mes chaînes sont brisées, mes murs s’effondrent. Tu as tout changé en une seconde. Et toujours mon cœur se noie quand je contemple la croix. (Pont) Ce n’est plus moi qui vis, ce n’est plus moi qui vis, Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. (× 6)