Tu as tout payé
Thomas Blanc
Quand l’heure fut arrivée, effrayé, angoissé, tu partis prier. Pour faire la volonté de ton père bien-aimé, tu fus arrêté.
Attaché au bois, tes larmes ont coulé, Irriguant ma foi, effaçant mes péchés. Cloué à la croix, tu t’es sacrifié Pour montrer la voie ; comment te remercier ? Tu as tout payé.
Accusé, torturé, devant la foule exhibé, tu fus condamné. Moqué, renié, deux brigands à tes côtés, tu mourus délaissé.