Viens, ô fils de l’homme
Samuel Olivier
Les renards ont des tanières et les oiseaux des nids, Mais pour toi, sur la terre, nul endroit de répit. Seigneur de l’univers, si humble est ma demeure, Mais qu’elle puisse te plaire ; fais mon plus grand bonheur.
Viens, ô fils de l’homme, en moi te reposer. Mon cœur à toi se donne ; chez moi, viens demeurer.
Mon esprit est un temple pour le roi préparé, Le lieu où je contemple Jésus dans sa beauté. Un jardin de délices où, à la fin du jour, J’apporte en sacrifice une offrande d’amour. Que tonne la tempête sur les flots déchaînés, Mon cœur soit pour ta tête le plus doux des chevets. Quand, dans mes nuits de veille, mon bateau veut sombrer, Ton repos m’émerveille ; comment te réveiller ?